La pandémie fantôme

VIOLENCE DE GENRE 

La maison peut devenir un lieu de peur et d’abus. L’une des leçons que nous avons tirées de la pandémie est que le foyer n’est pas un lieu sûr pour de nombreuses femmes et filles qui sont victimes de violence domestique. En ce moment, des gens sont pris au piège dans leur maison, avec leur agresseur. Nous pouvons recevoir des informations sur l’augmentation de la violence, cependant, le sentiment que nous pouvons avoir est le contraire, puisque les informations sur la violence domestique (dans des cas spécifiques) dans les médias ont diminué pendant l’état d’alarme, ce qui nous indique qu’il y a une violence cachée qu’il faut canaliser le plus tôt possible.

Nous devons maintenir tous les canaux de soutien pour les victimes et les augmenter si c’est possible. Nous avons vu l’exemple de l’aide des pharmacies avec le code masque-19 » et je pense que c’est intéressant.

Alors que les mesures de confinement contribuent à limiter la propagation du virus, les femmes et les filles victimes de violence domestique sont de plus en plus isolées des personnes et des ressources qui peuvent les aider. On vit une grande contradiction quand il y a des problèmes dans un couple. La femme doit quitter la maison pour pouvoir téléphoner, parler avec sa famille, ses voisins, etc. et elle ne peut pas parce que l’état d’alarme ne lui permet pas de le faire. Elle doit, donc, s’armer de courage et utiliser les possibilités que l’état d’alerte lui donne pour quitter la maison et pouvoir dénoncer les humiliations auxquelles elle peut être soumise.

Je suis conscient que cela est très facile à écrire, mais je veux lui demander le courage de le faire, pour elle et pour ses enfants et donc au moins le foyer cessera d’être une prison pendant quelques instants.

Antonio García Olid (C1.2)

También te podría gustar...