Les lanceurs d’alerte

Les lanceurs d’alerte peuvent être considérés comme des héros ou des coupables. Cela dépend de la situation dans laquelle ils se trouvaient par rapport à la plainte qu’ils déposent. Héros s’ils rendent leurs plaintes publiques à partir du moment où les autorités correspondantes expriment leur volonté de ne rien faire et un peu «coupable» si leur plainte est portée pour d’autres raisons et après avoir participé au complot. Dans le monde d’aujourd’hui, nous avons trouvé des cas très célèbres et dans lesquels le comportement du plaignant peut être considéré comme héroïque. Prenons le cas Snowden, qui est passé d’une plainte politique à une plainte générale concernant les actions des États-Unis sur des questions liées surtout à l’espionnage, la surveillance, etc.

En rendant publiques les données qu’il a trouvées, il devient un héros pour de nombreux citoyens et pour certains gouvernements,  gouvernements qui lui ont offert la protection demandée.

En Espagne, un cas important a été celui d’Hervé Falciani, qui avait diffusé des documents bancaires confidentiels dérobés lorsqu’il travaillait pour la banque suisse à Genève. Les lanceurs d’alerte anticorruption réclament une protection et leurs premiers résultats ont été que le Congrès des députés espagnol a approuvé une résolution parlementaire  « de lutte contre la corruption et de protection des dénonciateurs » presque par unanimité. L’approbation de la proposition avec seulement cinq abstentions, est une  étape importante pour défendre tous ceux qui sont capables de signaler des anomalies.

Ces cas nous amènent à penser que la protection des lanceurs d’alerte est un moyen de lutter contre les abus des puissants, des gouvernements, des partis ou des individus.

Antonio García Olid (C1 – Français)

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