Etiquetado: histoire

Chronique uchronique : 1588, l’Armada Invaincue – Nonfiction

Chronique uchronique : 1588, l’Armada Invaincue – Nonfiction

Le matin du 1er août 1588, au large de Plymouth, Sir Francis Drake est inquiet : le vent faiblit. Voici plusieurs jours maintenant que sa partie de la flotte anglaise poursuit à distance la monstrueuse Armada espagnole, forte de 130 vaisseaux et 30 000 hommes, venue envahir l’Angleterre sur ordre du roi d’Espagne Philippe II.

Le projet flottait dans l’air depuis plusieurs années, au moins depuis l’excommunication de la reine Elizabeth par la papauté en 1570 – au point que les chancelleries européennes lui avaient donné un nom de code : « l’Entreprise ». Mais c’est à partir de 1585 que l’attaque prend forme, en représailles du soutien élisabethain aux révoltés des Pays-Bas, et aux attaques des corsaires britanniques sur les possessions espagnoles. La flotte espagnole prend donc la mer, après une longue préparation, au printemps 1588.

Soirée spéciale Verdun – France 2

Soirée spéciale Verdun – France 2

Nouvelles armes, nouvelles défenses, la guerre est désormais industrielle et chimique. Les combats atteignent une violence jusque-là inconnue. L’artillerie pilonne. Les attaques se font au gaz, aux lanceflammes, aux Schrapnels, mélange de poudre et de billes de plomb qui fracassent les visages et les corps. Les assauts sont terrifiants, suicidaires. Des orages d’acier brisent les tympans et rendent fous les soldats. Les blessures sont affreuses, les conditions de vie et d’hygiène dans les zones de combat sont catastrophiques, les épidémies font des ravages… C’est l’enfer.

En France, les Allemands lancent en février 1916 une grande offensive sur Verdun. Les Français tiendront coûte que coûte. Dans la Somme, la bataille la plus sanglante de la guerre commence le 1er juillet 1916. En quelques heures l’armée britannique perd 30.000 hommes. 5 millions d’hommes sont déjà morts en 16 mois. Mais, pour les grands chefs, le coût humain et matériel est tellement élevé qu’il faut que l’ennemi paie et que la guerre continue. Comment arrêter cette folie ? Comment mettre fin à cette rage ?

À partir d’un fonds de plus de 500 heures d’archives restaurées et mises en couleurs, Apocalypse Verdun, d’Isabelle Clarke et Daniel Costelle, nous offre une plongée terrible de 90 minutes au cœur d’une des plus grandes batailles de tous les temps.

Verdun 1916 : la bataille, par Antoine Prost

Verdun 1916 : la bataille, par Antoine Prost

Le 21 février, à 7h se déclenche sur le front nord de la RFV un Trommelfeuer comme on n’en avait jamais vu. La tactique allemande était simple : l’artillerie écrase la défense sous un feu massif d’obus de tous calibres, puis l’infanterie avance prudemment ; si l’ennemi résiste, on recommence le bombardement. Entre 16 et 17h. les fantassins allemands avancent, soutenus parfois par des lance-flammes qui terrifient les défenseurs, car il en reste, et qui se battent. Si les Allemands ne les réduisent pas rapidement, ils reprennent le bombardement. Avec cette tactique, malgré des résistances héroïques comme celle de Driant au bois des Caures ‑ un secteur bien organisé ‑ les Allemands avancent. En quelques jours, ils gagnent entre 6 et 8 km de terrain. Le 24 au soir, la défense française est laminée. « La route de Verdun nous était ouverte », écrira le Kronprinz, le fils du Kaiser Guillaume II qui commande la 5e armée. Le 25, les Allemands occupent le fort de Douaumont que défendaient une soixantaine de territoriaux sans ordres et sans liaison.

Côté français, une déroute s’annonce : chemins encombrés par les civils qui évacuent les villages bombardés, soldats et pièces d’artillerie qui battent en retraite, convois divers qui cherchent leur route, ambulances en détresse. La pagaille règne. C’est dans la nuit du 24 au 25 que se joue le destin de Verdun.

Chronique uchronique n° 0 : Jouons avec des « si » – Nonfiction

Chronique uchronique n° 0 : Jouons avec des « si » – Nonfiction

L’uchronie est une forme d’écriture qui consiste à réécrire l’histoire à partir d’un moment-clé, un pivot (un turning point), qu’on fait jouer différemment. Que se serait-il passé si… ? Si De Gaulle était mort en 1939 ? Si César avait perdu à Alésia ? Si les Aztèques avaient eu des chevaux ? Histoire au conditionnel, l’uchronie est très à la mode dans la science-fiction, en particulier anglaise et américaine. Des auteurs aussi prestigieux que Philippe K. Dick, Kim Stanley Robinson, Robert Silverberg, Stephen Fry, s’y sont essayé . On la retrouve comme ressort narratif dans des films, de La Vie est belle de Capra (1946) à Inglorious Basterds de Tarantino (2009). Elle est au cœur de mangas, comme Zipang , de comics , de bandes dessinées – citons en particulier la série Jour J . Mais il s’agit aussi d’une démarche historique à proprement parler, signalée déjà par Max Weber, puis par Paul Ricoeur et Antoine Prost, et bien étudiée, en France, par Quentin Deluermoz et Pierre Singaravélou . Dans son essai récent, L’Histoire est une littérature contemporaine, Ivan Jablonka en signalait toutes les potentialités. De nombreux historiens se sont livrés à l’exercice : citons Robert Fogel, Niall Ferguson, Robert Cowley, et, en France, Jacques Sapir, Anthony Rowley et Fabrice d’Almeida . En jouant sur les pivots, l’uchronie invite à réfléchir en profondeur sur les causes d’un événement. Or la réflexion sur les causes et les conséquences des événements est le cœur du travail de l’historien, l’histoire étant la science du changement social. Florian BESSON

Républicains espagnols, les migrations de l’exil – France Culture

Républicains espagnols, les migrations de l’exil – France Culture

Parmi l’entrelacs des émotions qui traversent notre France et que viennent d’intensifier au plus profond les événements dramatiques de ces derniers jours, un fil de longue durée se discerne : il s’agit de la question de nos comportements collectifs et individuels en face de la pression des migrations qui amènent à nos portes la foule de ceux et de celles qui aspirent à rejoindre notre espace national, que ce soit pour un temps ou pour toujours. Dans les réactions de nos compatriotes devant ces malheurs multiformes qui frappent à nos portes, se mêlent intimement des préoccupations économiques et des soucis financiers, des inquiétudes sociales et des passions politiques, des crispations identitaires et des générosités morales. J’ai souhaité ce matin que nous nous mettions en quête d’un précédent où se retrouvent conjuguées ces ressorts divers, quand bien même, ainsi qu’il advient toujours, chaque moment historique se définit aussi par ses différences, par son inaltérable unicité. Jean-Noël Jeanneney

Webdoc – 1939-1945 : Je me souviens. L’Histoire racontée par ceux qui l’ont vécue – Canopé

Webdoc – 1939-1945 : Je me souviens. L’Histoire racontée par ceux qui l’ont vécue – Canopé

« L’Histoire racontée par ceux qui l’ont vécue »
Ce webdoc propose de rencontrer 25 personnes ayant vécue la Seconde Guerre mondiale. Combattants, résistants, déportés ou civils, ils nous racontent leur histoire. Leur mémoire se confronte à l’Histoire et devient un précieux élément d’analyse pour les enseignants désirant aborder cette thématique.

1er septembre 1715 : mort de Louis XIV – L’Histoire

1er septembre 1715 : mort de Louis XIV – L’Histoire

Les toutes dernières paroles du roi ont été prononcées dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1715 : « Faites-moi miséricorde, ô mon Dieu, venez à mon aide, hâtez-vous de me secourir », ainsi que le rapporte le marquis de Quincy, qui a rédigé sa relation à partir du témoignage du père Le Tellier, le seul à être resté au chevet du souverain jusqu’à la fin. Cette ultime prière témoigne d’une des grandes préoccupations de Louis XIV, depuis au moins sa conversion de 1680, et inscrite dans son testament : le salut de son âme.

 

La Grande Guerre au miroir de la bande dessinée

La Grande Guerre au miroir de la bande dessinée

«Nombreux sont aujourd’hui les récits dessinés qui évoquent le premier conflit mondial et certains critiques vont même jusqu’à parler d’une nouvelle écriture de la guerre en bande dessinée, voire d’un sujet à la mode. Pourquoi la Grande Guerre intéresse-t-elle autant les auteurs de bandes dessinées ? Qu’elle soit réaliste, humoristique, fantaisiste, et quelles que soient les époques (de Bécassine1 à la série Le Cœur de Bataille2 ), la bande dessinée se manifeste comme un véritable laboratoire d’imageries mémorielles de la Grande Guerre. Or loin des illustrés d’époque et depuis Tardi avec C’était la guerre des tranchées3, qui fait figure de classique fondateur – comment les dessinateurs se sont-ils emparés d’un tel sujet ? Peut-on aujourd’hui parler d’un renouveau de la Représentation de la Grande Guerre en bande dessinée ? Et si les artistes recréent et réinterprètent l’Histoire avec des référents et des approches qui leur appartiennent, est-il pertinent de parler d’une représentation de la Grande Guerre au singulier ?»

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