Bobine de Ruhmkorff
Usage
Elle permet d’obtenir des différences de potentiel très élevées (des milliers de volts) à partir d’une source d’alimentation de courant continu.

Description
Il est formé par deux bobinages de fil de cuivre de différente section et longueur : Le primaire P (peu de dizaines de tours de fil de dixièmes de millimètre de diamètre) et le secondaire S (des dizaines de milliers de tours de fil de dixièmes de millimètre de diamètre) Tous les deux sont enroulés sur un noyau commun en fer doux (M) et recouverts d’une enveloppe isolante. L’ensemble se complète avec un trembleur (A, K) et un condensateur (C) et il est alimenté par une batterie.
Fonctionnement
- Le circuit primaire se ferme en connectant la batterie B.
- Un champ magnétique est créé, attirant la pièce métallique A.
- Comme A soit déplacée de sa position, la baguette métallique à laquelle elle est unie ne touche plus le contact K, alors le passage de courant est interrompu et le champ magnétique disparaît.
- Comme le champ qui l’attirait n’existe plus, A revient à sa position initiale et referme le circuit primaire.
Dans la bobine, le circuit secondaire est ouvert, par conséquent, le courant n’y circule pas sauf si la différence de potentiel est si grande que l’air entre les électrodes soit ionisé. Dans ce cas-là une étincelle se produit dont la longueur peut varier entre quelques centimètres et un mètre.
Histoire
Cet instrument a été inventé vers 1850 par Heinrich Daniel Ruhmkorff, mécanicien de précision parisien d’origine allemande.
En même temps Charles Grafton Page, aux États-Unis et Antoine Philibert Masson, en France, avaient développé des appareils similaires.